Qu’espèrent les coopératives des États généraux de l’alimentation ?

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Dominique Chargé, président de la FNCL

Dans notre filière, la guerre des prix est destructrice de valeur et met sous pression le revenu des éleveurs. Il est donc impératif de rénover les relations commerciales. C’est-à-dire trouver un autre équilibre que ce rapport de force imposé par la distribution à ses fournisseurs. Cela suppose de repenser le droit commercial à l’origine de cette spirale déflationniste. Nous ne sommes pas opposés à l’augmentation du seuil de revente à perte, à condition que la valeur revienne vers les transformateurs et les producteurs par un meilleur respect des conditions tarifaires des fournisseurs, un encadrement des promotions, une clause de renégociation qui fonctionne et l’interdiction d’exiger un prix abusivement bas. Il faut aussi renforcer le poids économique des OP au moyen du transfert de propriété. C’est-à-dire favoriser les OP commerciales. Enfin, il n’y a pas de création de valeur durable sans un environnement économique stabilisé à l’échelle nationale et européenne. »

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,1 €/kg net +0,05
Vaches, charolaises, R= France 6,94 €/kg net +0,02
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
journée technique sur la tuberculose bovine

La tuberculose bovine fait frémir les éleveurs bas-normands

Maladies
Thomas Pitrel dans sa prairie de ray-grass

« La prairie multi-espèce a étouffé le ray-grass sauvage »

Herbe

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