Après la baisse de 1,5 kg de lait par vache constatée en octobre par rapport au même mois l’an dernier, la production devrait se situer à - 2,5 kg en novembre.
Ces chiffres, annoncés par BCEL Ouest, confirment la tendance observée par Eilyps, en Ille-et-Vilaine. En cause, la qualité du maïs, trop sec et trop pauvre en MAT et en amidon. De plus, il est souvent associé à des ensilages d’herbe, moins riches en protéines. Et comme de nombreux troupeaux ont repris un régime hivernal dès l’été faute d’herbe, les foies sont fatigués, ce qui limite la réponse des vaches. Dans l’Orne, OCL ajoute une autre raison : la chaleur estivale qui a stressé celles qui étaient taries durant cette période.
Pour produire à la hauteur du potentiel, les éleveurs ont intérêt à adapter la complémentation en l’enrichissant en azote soluble. Même si la conjoncture n’incite pas encore à investir dans la ration, il faut savoir que les régimes déséquilibrés accentuent la baisse de production. D’où l’hétérogénéité des performances mesurées par Eilyps.
Des taux en hausse. Petite consolation, les taux progressent de 1,5 point de TB et 0,8 de TP. En lait standard, la production reste comparable à celle de 2015.
Pascale Le Cann
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