Thierry Roquefeuil, président de la FNPL
« Dans le débat actuel sur les corps intermédiaires, les syndicats sont plutôt présentés comme l’incarnation du diable. Nous prêter un comportement angélique est pour le moins surprenant au regard de la réalité que vivent les producteurs de lait. Après des mois de tergiversations, la Commission a enfin proposé un dispositif de réduction volontaire de production que j’appelle de mes vœux depuis 2012. Malgré tous les vents contraires portés par de nombreux États membres et des représentants syndicaux nous expliquant que cela était inconcevable, l’adhésion des producteurs de l’UE à ce plan a montré que c’était politiquement possible et techniquement efficace.
Je considère que ce sont les éleveurs européens qui ont démontré par leur engagement responsable, au-delà de l’idéologie dominante, que ce type d’outil est pertinent. La meilleure preuve est que la Rabobank vient d’annoncer que la production mondiale de lait diminue plus rapidement que prévu.
L’Europe et son dispositif n’y sont sans doute pas pour rien. Ce serait par contre de la naïveté de croire que le problème est ainsi définitivement réglé.
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