Alors que toute l’Europe laitière freine sa production laitière, la collecte aux Pays-Bas était encore supérieure de 4 % en septembre (+ 5 % en août). Les éleveurs laitiers néerlandais sont pourtant sous la menace de quotas phosphates qui nécessiteront une réduction du cheptel laitier. Le projet de loi visant à leur mise en place dès le 1er janvier 2017 a été retoqué par la Commission européenne. Elle a jugé que ces droits individuels, compte tenu de leur valeur marchande, s’apparentent à une aide d’État, interdite dans ce cadre-là. Le plan a donc été reporté au 1er janvier 2018. Mais les Pays-Bas devront présenter aux autorités européennes un paquet de mesures visant à réduire leurs émissions de phosphates dès 2017 de façon à être dans les clous du règlement à la fin de l’année. Le ministère de l’Agriculture s’est engagé avec tous les acteurs de la filière lait, Friesland Campina en tête, pour y parvenir. Il y aura donc moins de vaches néerlandaises l’année prochaine et peut-être aussi moins de lait.
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