
Producteur de lait savoyard et président du syndicat de défense du fromage beaufort AOP, Yvon Bochet se félicite du déroulement du premier grand jeu « Le trésor des alpages ». Les trois trésors en or, d'une valeur de 2 500 euros, cachés au printemps dernier dans chacune des trois vallées de production du beaufort AOP*, ont été découverts. Grâce aux 118 indices préalablement dissimulés dans les coopératives de production, dans les commerces et les offices de tourisme.
Des retombées médiatiques dans la presse
« Ces derniers se sont passionnés pour le jeu, se félicite Yvon Bochet. Alors que les grosses stations de ski de Savoie cherchent aujourd'hui à attirer des vacanciers l'été, elles ont collaboré avec nous. C'est encourageant pour l'avenir. On n'est plus seuls à communiquer sur notre produit. » Alors que le beaufort est essentiellement consommé en Rhône- Alpes et en région parisienne, l'objectif des producteurs et des fromagers est d'abord de valoriser le potentiel de consommation local. « Quand un touriste vient en Savoie et en zone beaufort, il faut faire en sorte qu'il rencontre systématiquement un producteur, une coopérative, par l'intermédiaire par exemple des visites proposées localement. » Par ses retombées médiatiques dans la presse locale et régionale, par la participation de nombreux joueurs motivés (des couples trentenaires, mais aussi des retraités), la première édition de la chasse aux trésors a fait parler du beaufort. « La communication télévisée, effectuée les années passées sur FR3, n'avait pas donné les résultats escomptés. Nos petits spots de neuf secondes ne nous donnaient aucune visibilité à côté des campagnes de parfum ou de café. Le conseil d'administration a préféré investir les 300 000 euros de budget télévision dans de nouvelles façons de faire découvrir notre fromage. »
ANNE BRÉHIER
(*) La Tarentaise, la Maurienne et le Beaufortain-Val d'Arly.
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