La luzerne que nous avions semée à la fin du mois d’août est fichue. Nous craignons maintenant que le ray-grass italien-trèfle violet implanté pour faire du fourrage au printemps prochain ne subisse le même sort. Pour adapter le troupeau aux ressources fourragères, nous allons vendre dix vaches. Il faudra quand même acheter 100 à 150 t de foin, et ce malgré la surface de l’exploitation. Nous espérons que l’assurance prairies couvrira la majeure partie des surcoûts. L’indice de production herbe calculé par satellite était de - 28 % en septembre. Nous avons dépassé le seuil de déclenchement (25 %). Le montant des pertes pourrait approcher les 30 000 €. Avec les faibles rendements en colza (21 q/ha au lieu des 40 habituels) et en maïs (équivalent de 60 q secs seulement), la trésorerie est mise à mal. »
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?