«Comme si les déboires de notre coopérative Sodiaal avec Synutra ne suffisaient pas à semer le doute, il a fallu que la météo nous apporte son lot de désagréments. Je pensais que le climat nous avait suffisamment gâtés en mauvaises surprises ces dernières années avec du gel, des inondations ou la sécheresse, déjà, l’an dernier. Je me trompais : 2018 a dépassé tout ce que j’imaginais. L’année fourragère se résume à : récoltes précoces de qualité, mais en quantité trop insuffisante. Depuis les foins de juin, plus rien, ni eau, ni repousses. J’ai bien essayé d’anticiper le manque de stocks en semant un mélange avoine-pois-vesce après la moisson d’orge et par un semis d’herbe en août derrière le blé, mais j’aurais mieux fait de garder en poche les 3 500 € de semences avancés. Alors que le bilan fourrager s’annonce très négatif et qu’il n’y a pas moyen de trouver du foin ou des sous-produits, ma seule option est pour le moment de vendre des animaux. »
« Je croyais avoir vu le pire ces années passées… eh bien non »
Article réservé aux abonnés.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?