Fin juin, nous finissions en même temps les premières coupes, en balles rondes, et les deuxièmes coupes en séchage en grange. La fenaison 2018 a été un exercice difficile. Nous avons eu beaucoup de pluie et de gros orages avec des abats d’eau importants (plus de 40 mm). La quantité est là, mais la qualité n’égalera pas celle de l’an passé. L’herbe a poussé dans l’humidité et les fauches ont été plus tardives. Nous avons craint aussi pour les 4 ha de pommes de terre qui ont reçu deux traitements antimildiou. Heureusement, nous avions pu les planter fin avril. Car ici, certains sèment encore du maïs fin juin. Actuellement, les vaches sont au pâturage jour et nuit, sur deux paddocks différents. Elles ne reçoivent à l’auge qu’une petite ration de foin et de céréales. J’ai un lot de 10 génisses qui a vêlé et m’a donné uniquement des femelles. La semence sexée fonctionne très bien.
« Un printemps humide difficile à négocier »
Article réservé aux abonnés.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?