Bel Leerdammer adapte actuellement ses deux sites industriels pour en dédier un au non-OGM. Le groupe souhaite collecter ce lait auprès de 550 producteurs. Je compte bien en faire partie. Pour apposer le logo « pâturage et non-OGM » sur les fromages, le lait devra provenir aussi de vaches qui pâturent au moins 10 ares par vache, six heures par jour, cent vingt jours par an. C’est déjà mon cas. Je reçois un bonus de 20 €/1 000 l, depuis l’an passé, sur les livraisons annuelles. Dès que Bel lancera sa prime de 10 €/1 000 l sur le non-OGM – sans doute au premier semestre 2019 – je répondrai présent. Je dois seulement remplacer mes concentrés par des concentrés non OGM. J’ai fait mes calculs. Comme je distribue beaucoup d’ensilage d’herbe et que mes vaches pâturent au printemps et en été, le surcoût sera de 3 €/1 000 l. Je mettrai dans ma poche 7 €/1 000 l. Pour les éleveurs qui achètent du soja en quantité afin d’équilibrer leur ration de maïs-ensilage, ce sera moins rentable. »
« Je me prépare à produire sans OGM et pour Bel Leerdammer »
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