La semaine de vacances que la salariée a prise en mai conforte mon choix de l’avoir embauchée. Durant son absence, je n’ai pas sorti la tête de l’eau. En plus des vaches à traire, cinq vêlages sont arrivés plus tôt que prévu, dont des vêlages de génisses qu’il a fallu habituer à la traite. À cela s’est ajouté, en milieu de semaine, un chantier d’enrubannage de 15 ha.
Même si j’en étais conscient, son absence montre à quel point elle est indispensable à la bonne organisation de l’exploitation. Lorsque je suis en chantier, elle gère l’astreinte de la traite. Cela va au-delà. J’aime mon métier mais faire sept cent trente traites dans l’année deviendrait fastidieux. Sa présence évite les travaux répétitifs et la routine, et me booste pour réaliser les travaux avec entrain. Employer un ou une salarié(e) est un sacré confort de vie. »
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