C’est la première fois que je mets mes animaux à l’herbe en avril. Les pluies incessantes l’ont retardé d’un mois. L’autre conséquence du mauvais temps est ma fosse à lisier pleine. Il est grand temps de la vider. Même si je n’en cultive pas beaucoup, les semis de maïs vont se télescoper avec ce calendrier en retard. Il va falloir foncer après un hiver calme. Je l’avoue, le temps ne m’a pas incité cet hiver à faire du rangement, du bois, etc. Et le troupeau s’est aussi conduit sans difficulté. Ces trois derniers mois, j’ai soigné une seule mammite. La reproduction s’est bien passée. Les vêlages se sont bien déroulés grâce, sans doute, au nouveau complément minéral durant le tarissement. Surtout, depuis septembre, je ne vends pas mon lait en dessous des 360 €/1000 l sous l’effet des taux entre 45 et 46 de TB , 34 à 35 de TP. Seul bémol : une production un peu décevante avec 27 litres par vache contre les 30 l que j’attendais. Je suis satisfait du maïs ensilage, qui remplace une partie du maïs épi, et de l’ensilage d’herbe distribués l’hiver précédent. Ce dernier est, cette année, d’excellente qualité. La réponse laitière plus faible est-elle due à la paille qui déconcentre un peu les 2 kg de maïs épi distribué ? Difficile de le savoir. »
« Le mois d’avril va être chargé »
Article réservé aux abonnés.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?