L'intérêt de génotyper les génisses pour accélérer le progrès génétique apparaît aujourd'hui comme une évidence. Mais le coût de l'opération reste un frein de taille à la généralisation de cette pratique. C'est pourquoi, à travers le service GD Scan, Gènes Diffusion proposera dès l'automne un kit de génotypage prêt à poster à partir de prélèvements de poils au prix de 50 €/animal pour vingt analyses, contre 65 € aujourd'hui. « Le prélèvement des poils se fait facilement au niveau de la queue », explique Dany Marsault, l'un des trois associés du Gaec Le Marais Joli, à Lairoux (Vendée), à la tête d'un troupeau de 130 laitières. Il a ainsi génotypé une douzaine de génisses entre 2 et 4 mois. « L'idéal serait de toutes les faire, mais le coût reste encore non négligeable.Cela nouspermet aujourd'hui de connaître la valeur des animaux issus des meilleurs pedigrees pour mieux cibler les accouplements, les ventes ou les animaux sur lesquels faire des collectes d'embryons. »
Les résultats révèlent une grande variabilité, même sur des « pleines soeurs », ces génisses issues des mêmes parents, nées après transplantation. Par exemple, Idastar, fille de Brewmaster/Galila a un index lait de 883 l, là où sa soeur Ida affiche - 24 l. « Nous allons donc poursuivre cette pratique afin de progresser plus vite dans la voie où nous souhaitons aller. » En conduite zéro pâturage avec traite robotisée, les associés apportent une attention particulière aux aplombs et à l'implantation des trayons.
JÉRÔME PEZON
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