Un voyage de quelques jours au Canada et aux USA, début juillet, m’a permis de constater que nos interrogations sur l’avenir de la production laitière étaient partagées des deux côtés de l’Atlantique, mais que les réponses étaient différentes. Pendant qu’en France, on ressasse le passé en espérant son retour, ailleurs, l’évolution est actée vers plus de professionnalisme, plus de marché, moins de social, une production plus performante avec une exigence bien plus importante envers les prestataires de services. Là-bas, le producteur dirige son exploitation et veille à ne pas subir la situation.
Les solutions existent pour nous aussi. Nos prestataires de services doivent être évalués. On doit pouvoir en changer mais pour cela, la concurrence doit être de mise et nous devons veiller à ce qu’il n’y ait pas de situation de monopole.
Ce pourrait être le rôle futur de nos syndicats professionnels ! Et si c’était la voie à suivre pour enfin vivre de notre métier ? »
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