Après un mois d’avril avec juste 1 mm de précipitations et un cumul de 19 mm au 25 mai, l’almanach Le Messager boiteux prédisait vrai. J’ai mis en place différentes cultures pour ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier : méteil de pois-vesce-avoine, maïs en pur pour l’ensilage, mais aussi maïs associé avec du lablab, une légumineuse originaire d’Afrique, aussi pour ensiler.
Les premières coupes d’herbe récoltées en enrubanné ont à peine donné 50 % d’une année moyenne. L’effet du gel ou du déficit hydrique ? Je m’interroge. Quoi qu’il en soit, le rendement en a bel et bien pâti. Sur mon secteur, les céréales ne sont pas mieux loties. Orge gelée, blé épié avec trois semaines d’avance et colza ne font pas les malins. Pour l’instant, rien ne laisse présager de bons rendements fourragers, mais nous ne sommes pas à l’abri d’une belle arrière-saison.
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