Les jours rallongent et avec eux, l’envie de voir les animaux pâturer et les cultures se développer. Mais c’est avec un peu d’appréhension que j’aborde cette période. Sur notre secteur, cela fait quelques années que la météo nous met des bâtons dans les roues. Le gel, la sécheresse et les inondations sont autant de facteurs qui ont bouleversé les rendements et les résultats de l’exploitation ces cinq dernières années. Depuis pas mal de temps, j’essaye en conséquence de travailler en me référant au calendrier lunaire pour les semis, les récoltes ou les mouvements d’animaux. Récemment, en reprenant les calendriers des années antérieures, j’ai constaté que les tendances météorologiques annoncées se sont globalement réalisées. Du coup, pour 2017, annoncée comme une année plutôt sèche, je réfléchis à tester sur une petite partie de ma sole fourragère des légumineuses originaires d’Océanie, dont m’a parlé une société semencière. Mon idée serait d’en cultiver 5 ha en dérobée derrière mes 36 ha d’orge et blé. On m’annonce 2 à 3 t de MS (à 15-20 % de MAT/ ha/coupe) à raison d’une récolte tous les 40 jours. J’envisage aussi d’en semer 5 ha associés à mon maïs ensilage, sur les 23 ha cultivés. D’après mes relevés, il a plu cet hiver moitié moins qu’en année normale.
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