En cette fin mars, même à 950 m d’altitude, on sent que le printemps est bien installé et c’est agréable de revenir dans les champs. L’herbe commence à pousser, mais il est encore un peu tôt pour sortir les vaches. En année normale, ce n’est pas avant le 10 avril. Quoi qu’il en soit, il reste des stocks fourragers. Nous avons profité de cette météo clémente pour semer des prairies temporaires dans de bonnes conditions. Nous utilisons des mélanges suisses assez complexes avec plus de 50 % de légumineuses, cela pour notre autonomie protéique et pour être éligibles à la prime verte. Le semis se fait sous couvert de céréales (orge et blé) implantées à l’automne. C’est une technique qui fonctionne bien. Cela a peu d’impact sur le rendement de la céréale et si la météo est propice, on peut faire une belle récolte de fourrage fin août. Du côté économique, on attendait une hausse significative du prix du lait cette année. D’après ce que j’entends, elle ne sera pas à la hauteur de nos espérances.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
FCO : le Grand Ouest en première ligne
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’agriculture biologique, marginalisée d’ici 2040 ?
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou