« Entre la fin des inséminations et la reprise des vêlages en juin, nous soufflons un peu. Notre salarié polonais, qui travaille ici depuis dix ans, est rentré chez lui pour les vacances. Nous espérons qu’il va revenir, car notre pays n’est plus très accueillant. Nous avons vécu une semaine intense récemment pour le dépistage annuel de la tuberculose. Cela suppose une double injection sous-cutanée puis une mesure de la réaction quatre jours plus tard. Avec l’aide de neuf personnes, cela nous a occupés de quatre heures du matin à midi pour tester 700 animaux. Tous sont négatifs. Cela veut dire que nous pouvons les faire circuler. L’an dernier, nous avions interdiction de sortir les animaux de l’élevage et il a fallu tuer tous les veaux mâles. Le gouvernement impose la lutte dans les troupeaux, mais pas sur la faune sauvage. Les éleveurs sont donc désabusés.
« Nous devons dépister la tuberculose tous les ans »
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