Je crois fermement que les éleveurs laitiers ont intérêt à améliorer leur compétitivité. Il ne s’agit pas de tirer toujours les prix au plus bas. L’enjeu est de se donner les moyens de produire en dégageant un revenu avec un prix de marché fluctuant. La compétitivité se joue d’abord sur la technique, pour optimiser tous les postes de l’exploitation. Elle est indispensable dans une économie ouverte quand on veut exporter. Ce qui me semble être l’intérêt de la France. Mais ceux qui pensent que fermer les frontières nous mettrait à l’abri de ce besoin se trompent. Les Français ne seront entendus par leurs collègues européens que s’ils sont à leur niveau. Aujourd’hui, ils ne nous craignent pas comme concurrents. Donc, ils ne nous écoutent pas. Si nous pouvions parler d’égal à égal avec eux, ce serait bénéfique aussi pour le prix du lait. »
« La compétitivité est et restera essentielle »
Article réservé aux abonnés.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
FCO : le Grand Ouest en première ligne
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
Le biogaz liquéfié, une solution pour les unités de cogénération dans l’impasse
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’agriculture biologique, marginalisée d’ici 2040 ?
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou