Coopératives céréalières, laitières, banque ou
c
entre d’insémination
, ce n’est pas le capital des producteurs sociétaires qui fait défaut à ces structures. De plus en plus, c’est la transparence sur leur fonctionnement. Il est toujours plus difficile d’obtenir les résultats chiffrés ou de savoir comment elles sont gérées. De coopérateurs, nous sommes passés à apporteurs de capitaux pour des SAS, filiales de ces coopératives, qui ne nous appartiennent plus et dont les résultats ne nous reviennent pas. J’ai fait récemment l’expérience d’une assemblée de section où l’on nous a présenté à vitesse grand V les résultats de la coopérative. Et à l’assemblée générale qui a suivi, je n’ai pas obtenu les réponses à mes questions sous prétexte de manque de temps ou que celles-ci étaient trop pointues. De surcroît, nous n’avons même pas eu de documents écrits sur le résultat et le bilan de l’exercice comptable… C’est aberrant ! En discutant
a posteriori
avec nos dirigeants, je constate qu’ils connaissent pertinemment bien les sujets, mais que les développer devant tous est sûrement trop risqué pour leur place et celle de nos directeurs. Je rêve d’une vraie transparence dans nos coopératives, où chaque adhérent de base aurait les réponses à ses questions. »
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
« J’ai gagné presque un mois d’IVV grâce aux colliers de détection de chaleur »
Le biogaz liquéfié, une solution pour les unités de cogénération dans l’impasse
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou