Ça y est, je suis résigné. D’après ma laiterie, il faut y croire : “Demain sera meilleur”. Éternel leitmotiv. Elle nous fait toujours miroiter une amélioration mais on l’attend en vain. Certes, nos acheteurs de lait ne maîtrisent pas tout. Hier, c’était à cause de nos ex-amis chinois, aujourd’hui c’est la Covid-19 et demain, sans doute, le Brexit. Au-delà de ce triste constat, je m’interroge aussi sur le consommateur. Il a vite repris ses habitudes au supermarché, oubliant le marché local du samedi matin qui lui donnait pourtant un bon prétexte de sortie conviviale pendant le confinement. Encore une fois, le porte-monnaie prend le pas sur le bon sens et l’éthique. Les attentes du consommateur (et des industriels ou des lobbies) interrogent. Après avoir supprimé les OGM de l’alimentation de nos vaches, il nous faut maintenant justifier de leur bien-être. Mais quid d’un prix du lait qui tienne compte de nos efforts et, accessoirement, du bien-être de l’éleveur ? Demain sera peut-être meilleur, mais pour qui ? »
« C’est pour demain ! »
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