« Il y a bien mieux à faire sur mon exploitation que d’écouter nos journalistes, politiciens et autres bien-pensants nous prédire l’après-confinement. Ici, il est l’heure de semer et de finir les mises à l’herbe. Maïs et betteraves sont en ligne et n’attendent plus – il y a urgence – que Louis Bodin et Évelyne Dheliat nous annoncent la pluie. Pas une goutte n’est tombée depuis plus d’un mois. Il est sûr que ce virus va avoir un impact sur nos vies, mais il ne faut pas se focaliser dessus. Faisons le nécessaire pour continuer à avancer. Je profite de cette tribune pour rappeler à ceux qui nous demandent, au pied levé, d’attendre pour vendre nos animaux de boucherie, qu’en agriculture, on travaille sur le long terme. Pas à la petite semaine. Aujourd’hui, ce sont l’hiver 2020 et les vêlages de 2021 qu’on prépare. »
« J’ai mieux à faire que d’écouter les prédictions sur l’après-confinement »
Article réservé aux abonnés.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?