Le confinement a retardé les travaux d’installation d’une porte de tri pour que les vaches accèdent aux prairies. Nous les sortons malgré tout quatre à cinq heures par jour en deux fois, sans les trier, depuis mi-avril. La mise à l’herbe a pris du retard et nous avons dû faucher 25 ha destinés au pâturage. Un déprimage efficace, mais onéreux. L’avantage est que nous commençons le cycle avec de l’herbe de qualité. Le niveau de production est resté élevé, autour de 35 l/VL/jour, contre 31 au printemps dernier. Alors la réduction des volumes ne nous arrange pas. Malgré tout, on garde le moral. Les récoltes d’herbe et la préparation des semis de maïs se sont bien passées. Et contrairement à d’autres, on ne jette pas de lait ! L’arrivée de ma sœur dans l’équipe apporte de l’enthousiasme et de l’énergie. Ça nous donne des forces pour affronter la crise qui nous attend.
« La fin des travaux est décalée à cause du confinement »
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