Après un hiver plutôt doux, le printemps est en avance. Les sols sont encore trempés, mais on devrait commencer bientôt à les travailler. Ceux qui ont eu leurs prairies ravagées par les campagnols n’ont pas encore pu semer. Ils doivent acheter de l’ensilage de maïs à des prix dépassant 70 €/t. Avec le Covid-19, la situation en Allemagne se tend aussi. Chez nous, l’activité n’est pas perturbée pour l’instant. Le lait est collecté et on a l’approvisionnement dont on a besoin. La main-d’œuvre étrangère (de Pologne, de Roumanie, d’Ukraine, etc.) est nombreuse dans les abattoirs et les fermes de l’est de l’Allemagne. Or, des frontières se ferment, et des personnes préfèrent rester chez elles plutôt que de venir travailler ici. Il y a donc des risques sur ce plan. Le ministère essaie d’organiser le transfert des personnes employées dans des secteurs à l’arrêt pour les faire travailler dans l’agriculture ou l’agroalimentaire. Par ailleurs, le BDM demande la mise en œuvre du programme de réduction de la production laitière, mais il reste minoritaire.
« Le printemps est en avance »
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