Je mesure en ce moment la chance que j’ai de pouvoir travailler et d’être à la campagne. Vivre confiné 24 heures sur 24 doit être très difficile. Je l’imagine d’autant plus mal que, hasard du calendrier, la mise à l’herbe de mes vaches s’est faite la même semaine que le confinement total. Je me suis donc fixé comme mission de partager chaque jour, avec les confinés, sur les réseaux sociaux, un petit moment apaisant : vidéos sur YouTube et Twitter, blagues et devinettes sur Twitter, etc. C’est la seule chose que je puisse faire aujourd’hui, en plus, bien sûr, de produire du lait pour les Français pour participer à l’effort collectif contre la propagation du virus. L’année sera sans doute moins bonne que ce que nous, éleveurs laitiers, espérions. Mais nous sommes assurés d’être payés. Par rapport à d’autres secteurs d’activité, nous ne sommes pas à plaindre. »
« Partager la campagne avec les confinés sur les réseaux sociaux »
Article réservé aux abonnés.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
FCO : le Grand Ouest en première ligne
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?