Cet hiver, le troupeau est bien calé à 36,1 litres, à 6,5 mois de lactation. En décembre, j’ai pu couvrir 80 % de mes besoins en tourteau jusqu’en février 2021. Cela à un prix inférieur à 350 €, avec un correcteur à 42 % de MAT, sans urée. La fin janvier correspond à un petit pic de vêlages, après une période sans naissances programmées pour passer les fêtes en famille plus tranquillement. Quelques génisses ont été décalées pour les vendre plus facilement au printemps. Leur vente en prêtes à vêler n’apporte pas une grande rémunération, elle couvre juste les coûts. Mais je préfère élever plus de génisses que mes besoins pour pallier d’éventuels aléas, et je refuse de réformer au motif que j’ai des génisses disponibles. Je suis très attentive au critère du lait par jour de vie (14,4 litres). Aussi, mon objectif est de faire vieillir les vaches, avec une mise à la reproduction dès l’âge de 13-14 mois. »
« Mes besoins en tourteau couverts jusqu’en 2021 »
Article réservé aux abonnés.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
FCO : le Grand Ouest en première ligne
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?