L’incertitude règne encore sur le Brexit. Cela se traduit pour nous, producteurs, par un prix du lait plus bas d’au moins 30 €/1 000 l. En cause, la faiblesse de la livre sterling, mais aussi, même si elles ne le disent pas clairement, la volonté des coopératives de constituer une réserve financière pour se préparer à une éventuelle crise. Si cette tendance continue en 2020, l’écart de prix entre les Français et les Irlandais devrait être de 70 à 80 €/1 000 l. Nous espérons un retour à la stabilité avant le printemps prochain. À chaque fois que les Britanniques reculent leur décision, la situation se dégrade pour nous. Le gouvernement a provisionné un milliard d’euros pour compenser les pertes en agriculture liées au Brexit. La plus grande partie ira aux producteurs de viande bovine. Les éleveurs laitiers devront faire face seuls, semble-t-il. Une seule chose est sûre : le Royaume-Uni n’a aucune idée de ce qu’il est en train de faire. Il va très probablement provoquer un grand bordel. Cela va lui coûter, ainsi qu’au reste de l’Europe, beaucoup d’argent. »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
FCO : le Grand Ouest en première ligne
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?