L’été se termine, l’heure de tirer un nouveau bilan fourrager encore au cordeau après la sévère sécheresse de cet été. C’est aussi le moment des contrôles de gestation et des décisions stratégiques. Je ne vous parlerai pas encore de l’état de mon stock fourrager. Sachez juste que les 240 tonnes de pulpes de betterave réservées dès avril auront tout leur intérêt. À la suite d’une défaillance technique de mon taureau limousin, les deux tiers de mes vaches allaitantes se sont retrouvées vides. Le manque de nourriture pour cet hiver m’a conduit à m’en séparer. Conséquence : avec environ 20 % de cheptel en moins qu’une année normale, je devrais pouvoir nourrir tous les effectifs avec de la paille et des pulpes de betterave dans la ration. Si les prix de nos produits étaient en adéquation avec ceux de nos achats, je me poserais moins de questions.
« Un hiver avec bien plus de places dans le bâtiment »
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