« Cette année, j’ai semé 3 ha de maïs de plus mais ça ne compense pas les 8 t de MS/ha obtenues. Mon voisin en agriculture de conservation a proposé de semer en juillet des couverts que je puisse récolter mais ils ne donnent quasiment rien. De mon côté, derrière le blé, j’ai semé du RGI, associé à plusieurs trèfles, qui a difficilement levé. Plutôt que de compter sur la repousse d’herbe d’automne, j’ai préféré contacter un collègue céréalier pour 4 ha de maïs. Il irrigue ses cultures, ce qui a permis d’ensiler 17 à 18 t de MS/ha. De quoi être plus serein dans l’année. Le seigle que je viens de semer entre deux maïs devrait conforter mes stocks au printemps. J’évalue ce surcoût à plus de 10 000 €, desquels il faut déduire 4 000 € d’assurance récolte. Évaluer tous les jours ses stocks est stressant. Heureusement que le prix du lait n’est pas celui de 2016 ! C’est décidé : l’an prochain, je demande à mon voisin irriguant de cultiver 10 ha de maïs pour moi. J’en sèmerai 11 ha que j’irriguerai moi-même à partir de son installation. C’est un changement, moi qui sors d’une MAE qui maximisait l’herbe, je rentre dans un système qui maximise les stocks, avec un fond de maïs ensilage toute l’année. »
« En 2020, je remplis de maïs mes silos »
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