Après six semaines de repousses, le 19 juin, j’ai attaqué la deuxième coupe d’ensilage d’herbe. Cela faisait dix jours que je me tenais prête, car il y a eu 130 mm de pluie bienvenue ces quinze derniers jours. En raison du manque de volume récolté l’an dernier, j’ai déjà ouvert l’un des deux silos confectionnés début mai après seulement une semaine. J’ai en effet testé un conservateur (Rapid React) qui accélère la vitesse de fermentation. Cela fonctionne bien, malgré un fourrage trop humide (25 % de MS) qui a un peu coulé. Avec 50 % de cet ensilage et 50 % d’un maïs à 35 % de MS (la pulpe est finie depuis le 1er juin), plus du corn feed et du soja, le troupeau est calé à 34,7 litres, à 8 mois de lactation. La chaleur annoncée est plus préoccupante. Je vais distribuer la ration le soir, une mesure pas chère, facile à mettre en place. Investir dans la ventilation m’apparaît trop élevé pour quelques semaines dans l’année. Sinon, je suis bien sûr allée à l’assemblée générale de ma coopérative et le mot d’ordre est toujours le même : ça ira mieux demain... »
« J’ai testé un accélérateur de fermentation »
Article réservé aux abonnés.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
FCO : le Grand Ouest en première ligne
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’agriculture biologique, marginalisée d’ici 2040 ?
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou