«À l’heure où vous m’appelez, je suis en train de semer le maïs, un jour plus tôt qu’en 2018 (le 19 avril). Comme chaque année, j’associe quatre variétés au semis pour sécuriser la récolte face au risque de stress climatique. Les premières coupes d’herbe devraient avoir lieu la semaine prochaine : la luzerne a bien résisté au coup de gel tardif. Elle sera fauchée à un stade jeune, en même temps que les prairies permanentes et le RGH, et ensilée dans le même silo. Le jour du chantier, j’étale une couche de luzerne sur toute la longueur du silo pour assurer l’homogénéité du fourrage. Côté troupeau, les génisses sont dehors et les laitières tournent bien : je n’ai plus de vêlages depuis février, elles sont donc à un stade un peu avancé de 7 mois, à 36 litres de moyenne. Mais, en raison des difficultés à vendre des génisses, j’ai encore un peu trop d’animaux, ce qui m’a conduit à dépasser mon droit à produire en mars et à livrer du volume C à 50 €. Heureusement pas plus de 7 800 litres. »
« J’ai livré un peu de volume C en mars »
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