Avec le beau temps, les travaux avancent bien dans les champs pour préparer les semis de maïs. Les vaches profitent du pâturage. Elles sortent déjà tous les jours et la nuit, elles ont le choix entre la prairie et l’étable. Elles ne reçoivent plus que la moitié de la ration hivernale. La production n’a pas bougé avec la mise à l’herbe, preuve que cette ration d’hiver était bien calée. Tout cela soutient le moral. Mais ce qui m’inquiète, c’est le Brexit. On nous dit que l’impact pour nous pourrait être fort. Les industriels pourraient s’en servir pour justifier une baisse du prix du lait. Avant, c’étaient les stocks de poudre. Il y a toujours quelque chose qui empêche les prix de monter. Pour nous, éleveurs, ce n’est pas facile d’appréhender ce genre d’informations. J’espère qu’on ne va pas vers une nouvelle crise.
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