Le Brexit n’est qu’un sujet parmi d’autres dans mon esprit. Un sujet particulièrement embrouillé ! La semaine dernière, nous avons fait le troisième et dernier test de tuberculose en quatre mois sur nos 800 animaux. Un voisin a été touché et nous devions vérifier. Le premier test a montré deux cas suspects, mais heureusement, ils ne sont pas confirmés. Nous pouvons donc enfin vendre les 60 veaux nés depuis l’automne et qui ne pouvaient pas sortir de l’élevage. On doit tester le troupeau tous les ans. Cela nous stresse toujours car le test n’est pas fiable à 100 %. Il y a des faux positifs et des faux négatifs. La tuberculose est véhiculée par les blaireaux dont la population n’est pas contrôlée. C’est très frustrant car on ne peut pas éradiquer la maladie. Par ailleurs, on vient enfin de se débarrasser de la BVD. On va continuer à vacciner parce que la lutte n’est pas obligatoire ici et très peu d’élevages sont indemnes. Nous, les Britanniques, nous haïssons les réglementations. Mais parfois, les éleveurs doivent être contraints pour agir. »
« Les réglementations ont parfois du bon ! »
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