© WATIER VISUEL
L'ANALYSE DE ...
« L'espèce leader que représente le ray-grass anglais bénéficie toujours d'un renouvellement important des variétés. Dans tous les niveaux de précocité, nous voyons arriver aussi bien des plantes précoces pour la fauche que des variétés tardives pour le pâturage, et entre les deux pour une utilisation mixte. Dans cette abondance de propositions, les éleveurs seront d'autant plus satisfaits par leur achat qu'ils auront été guidés vers le type de variété qui correspond bien à leur objectif : c'est un challenge primordial. Les critères d'inscription des nouvelles variétés mettent toujours l'accent sur la résistance aux maladies et l'appétence, tout en préservant ou améliorant encore le potentiel de rendement et la souplesse d'exploitation. »
© CLAUDIUS THIRIET
L'ANALYSE DE ...
« Quatre nouvelles variétés font leur entrée dans la famille très exigeante des ray-grass italiens non-alternatifs. Il ne peut s'agir que de très bonnes variétés, vu le niveau des prédécesseurs. A noter l'arrivée de deux variétés diploïdes, avec l'avantage d'un séchage par nature plus prompt que les tétraploïdes. Ces nouveautés enrichissent encore la palette des ray-grass italiens non alternatifs de qualité, que les éleveurs à la recherche de performance sauront bien distinguer des variétés à bas prix en vente sur internet. Ces dernières sont davantage destinées aux agriculteurs à la recherche d'un ray-grass italien pour un usage secondaire (engrais vert...). Les RGI alternatifs sont les moins utilisés de cette espèce. Bartigra, la nouvelle variété inscrite cette année, a l'intérêt d'être mixte, c'est-à-dire que l'on peut l'utiliser en fauche ou en pâture. »
© THIERRY PASQUET ET WATIER-VISUEL
L'ANALYSE DE ...
« Dans la famille déjà très performante des ray-grass hybrides, les quatre nouvelles variétés de l'année montrent qu'il est encore possible d'améliorer certains critères comme la pérennité, la résistance aux rouilles et la remontaison, sans nuire au rendement. À noter l'inscription, assez rare, d'un RGH de type intermédiaire, Novial, gage d'une pérennité supérieure (sans doute de l'ordre de 6 mois à un an). Les éleveurs les plus exigeants devraient trouver leur compte dans une espèce qui n'a rien à envier au « seigneur » RGI »
© CLAUDIUS THIRIET
L'ANALYSE DE ...
« La qualité d'un trèfle blanc se mesure à l'usage dans la réussite de l'association avec la graminée pérenne. Dans une pâture, on conseille de ne pas dépasser une proportion de trèfle blanc d'un tiers au printemps avec un maximum de 50 % l'été.
Avec deux nouveaux trèfles blancs inscrits cette année, voilà deux chances de plus de trouver son bonheur une fois que l'on a choisi le ray-grass anglais (ou autre graminée pérenne) qui ira avec. Une bonne rapidité d'installation en fera des alliés précieux. Parmi les légumineuses intéressantes dans le but d'économiser de l'engrais azoté, le trèfle violet présente le gros intérêt de s'implanter facilement et de supporter la concurrence du ray-grass. Les deux nouvelles variétés présentées ci-dessus correspondent bien à cet objectif. »
© WATIER-VISUEL ET THIERRY PASQUET
L'ANALYSE DE ...
« La luzerne reste un atout important pour limiter la dépense en engrais azoté et réduire l'achat de protéines à l'extérieur, même si l'engrais potassique s'est renchéri depuis quelque temps. Les nouvelles variétés répondent bien aux attentes des éleveurs : protéines abondantes, rendement et facilité pour l'implantation. Ils pourront utiliser la luzerne en variété pure ou, s'ils craignent des problèmes de désherbage, en association avec une graminée suffisamment pérenne. »
© WATIER-VISUEL
L'ANALYSE DE ...
« La gamme des mélanges s'étoffe rapidement. Si l'intérêt d'associer différentes espèces n'est plus contesté aujourd'hui, la clé de la satisfaction réside d'abord dans la définition d'objectifs clairs pour la prairie.
Ensuite, chaque éleveur pourra choisir dans l'offre abondante le mélange qui répond le mieux à ses terres, à son utilisation, à ses animaux. Sans ces étapes préalables, le succès est loin d'être acquis ! N'oubliez pas au moment du semis que s'il est trop dense, il favorise les espèces les plus agressives à l'implantation (genre les RGA) »
© ELSA CASALEGNO
L'ANALYSE DE ...
« Les quatre nouveautés inscrites cette année sont toutes des variétés tardives d'épiaison, à feuilles souples voire très souples, résistantes aux maladies et à l'appétence améliorée : voilà de quoi faire changer d'avis ceux qui ont essayé la fétuque élevée il y a une décennie ou deux… Il n'y a pas que le maïs qui progresse ! »
© P. CRA PON/GFA
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