La flambée des cours des tourteaux ainsi que la pression des demandes sociétales, voire de certains cahiers des charges, placent la question de l'autonomie protéique au goût du jour. Littoral Normand détaille à l'occasion d'un webinaire une méthode de calcul afin de permettre aux éleveurs d'estimer leur niveau de dépendance en protéines.
À l'occasion de la seconde édition de la semaine de l'expertise, organisée par Littoral Normand, Fabien Bregeault, référent technico-économique, revient sur l'intérêt de calculer son niveau d'autonomie protéique en élevage laitier.
1 - Faire l'inventaire des animaux et de leur niveau de performance
Pour les vaches laitières : prendre en compte le nombre d'animaux, le volume moyen produit, et le TP moyen de l'étable.
Pour les génisses : prendre en compte l'effectif annuel ainsi que l'âge au premier vêlage.
2 - Déterminer les besoins du troupeau (en kg de MAT/animal/an)
Des tables de valeurs permettent d'obtenir ces données. Par exemple, les vaches issues d'un troupeau laitier à 8 000 kg de lait avec un TP de 34 ont un besoin annuel de 974 kg de matière azotée.
Des valeurs de référence permettent de déterminer les valeurs en MAT des fourrages et concentrés achetés.
La différence entre les besoins en MAT, et les achats de fourrage et concentré à l’échelle du troupeau donne une idée du niveau d’autonomie en protéines du troupeau.
D’après les références de Littoral Normand en 2021, les troupeaux normands avoisinent les 60 % d’autonomie, contre 54 % pour les Holstein. Les variations sont cependant plus importantes si l'on prend en compte les différences modalités de production. Les exploitations avec robots de traite ont généralement une moins bonne autonomie protéique, autour de 38 %. Les systèmes maïs apparaissent également moins autonomes (41 %) que les systèmes basés sur l'herbe (81 %). Avec 90 % d'autonomie, les systèmes bio affichent le meilleur taux.
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