Le géant singapourien du négoce agricole, des plantations et de l'agroalimentaire Wilmar se montre confiant pour les mois à venir, après avoir vu ses bénéfices progresser en 2020, en pleine crise du Covid-19.
L'an passé, son bénéfice net a augmenté de 18,6 %, à 1,53 milliard de dollars, annonce lundi dans un communiqué Wilmar, qui est l'un des principaux groupes d'agrobusiness asiatique, fondé en 1991 et basé à Singapour. Son chiffre d'affaires s'est établi à 50,2 milliards de dollars, en hausse de 18,5 %. Sur le seul 2e semestre, le bénéfice net a crû de 4,3% (à 923,6 millions de dollars) et son chiffre d'affaires de 24,3 % (à 27,9 milliards). En 2020, « le groupe a réalisé de bons résultats pour l'ensemble de ses activités clés durant l'année, malgré l'impact sévère du Covid-19 », s'est félicité le PDG du groupe, Kuok Khoon Hong, cité dans le communiqué.
La division des produits de consommation a augmenté ses bénéfices (+18 % à 1,15 milliard), grâce notamment à une hausse des ventes et à l'amélioration des marges dans les secteurs de l'huile, de la farine et du sucre. Le groupe a également profité de la hausse de la demande du secteur hô alors que la Chine se remettait de l'épidémie de Covid-19 au cours du second semestre, souligne le communiqué.
La division alimentation animale, huiles végétales, oléagineux, céréales et sucre a pour sa part bénéficié de « la forte activité de trituration des graines oléagineuses » au premier semestre de l'année. Ses bénéfices ont progressé de 26 % pour atteindre 795,9 millions de dollars. La reprise régulière dans le secteur porcin en Chine a par ailleurs « créé une demande soutenue d'aliments pour animaux ».
Côté perspectives, le PDG du groupe s'attend à ce que la demande reste forte, en particulier pour les produits alimentaires et les aliments pour animaux, qui devraient profiter de « la poursuite de la forte reprise de l'élevage porcin en Chine ».
Le groupe continue par ailleurs à développer des activités « à forte croissance et complémentaires » comme la sauce soja, le vinaigre ou encore la levure, qui lui permettraient d'élargir sa gamme de produits alimentaires et réduire ses coûts de fabrication et de commercialisation, a expliqué Kuok Khoon Hong. Le segment des plantations de palmiers et des produits sucriers bénéficiera quant à lui d'une augmentation de la production d'huile de palme et de sucre, a-t-il complété.
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