Cultiver des céréales et des protéagineux en pur pour distribuer en concentré aux animaux contribue à l'autonomie alimentaire de l'exploitation mais quelles espèces choisir ? Épeautre, seigle, maïs, lupin, soja... : le programme Reine Mathilde dévoile ses résultats d'essais.
À l’issu de huit années d’essais pour améliorer l’ autonomie alimentaire des élevages bovins bios, le programme Reine Mathilde dévoile ses résultats. Pour cet essai, il est question des céréales, maïs et protéagineux cultivés en pur. (Retrouvez tous les résultats d'essais du programme dans le sommaire tout en bas de l'article.)
Des céréales qui répondent aux exigences de l'AB
Distribuer des céréales produites sur l'exploitation plutôt qu'un aliment du commerce contribue à augmenter l'autonomie de l'élevage. Le choix des espèces dépend des attentes en termes de rendement et de valeurs alimentaires. Sur ce point, les résultats d'essais montrent que le triticale et le seigle sont en général les plus productifs.
Pour ce qui est des céréales, le choix de l'espèce dépendra des objectifs recherchés (rendement, résistance aux maladies, paille, tendance acidogène, etc.). Le triticale et le seigle permettent de couvrir le sol et d'étouffer les adventices. Ce sont aussi deux espèces résistantes et productives.
Concernant le maïs, se tourner vers des variétés ultra-précoces permet d'envisager un semis tardif (autour du 15 juin) derrière un méteil hyper-protéagineux à ensiler par exemple. Il est également possible de produire du maïs population pour faire sa propre semence et l'adapter au terroir. Néanmoins, les essais ont montré que les rendements en sont pénalisés.
Pour les protéagineux, la féverole d'hiver semble plus productive que celle de printemps et évite les éventuels déficits hydriques de fin de printemps mais semble en revanche plus sensible aux maladies. Le pois protéagineux ne peut quant à lui s'envisager pur car il se salit vite et est très compliqué à désherber à la herse étrille. Enfin, le soja testé dans l'essai est parvenu à maturation mais n'a pas pu être récolté en grain à cause de l'humidité et de l'implantation trop basse des gousses. Il faudrait pouvoir le sécher rapidement.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Une concession perd la carte Fendt, une armada de tracteurs part aux enchères
Des tracteurs canadiens à la conquête de la France et de l’Europe
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Simon Huet : « Je gagne plus d'argent à être autonome qu'à être en bio »
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?
« Mieux vaut bien négocier la future Pac que craindre l’accord avec le Mercosur »
La CR bloque un lot de broutards irlandais en transit à Blanquefort vers l’Espagne