Un fonds d'urgence de 75 millions d'euros avait été annoncé début octobre par Michel Barnier, alors Premier ministre, afin de prendre en charge les pertes directes causées par la FCO de sérotype 3 chez les ovins et bovins.
Apparue dans le nord de la France début août, cette épizootie, qui n'est pas transmissible à l'homme, fait rage en Europe et progresse rapidement sur le territoire. Au 12 décembre, 8 710 foyers étaient recensés, près du double par rapport à début octobre, selon le dernier bilan officiel.
Par ailleurs « devant l'ampleur des dommages causés par le nouveau variant de la FCO de sérotype 8 », ce fonds a été étendu aux pertes directes causées par la FCO 8 chez les ovins, ajoute le ministère mercredi.
Deux guichets ont été mis en place : un guichet « avance », clos le 6 décembre, et un guichet « solde » qui sera ouvert en janvier pour compléter le montant versé, les premiers paiements effectués mercredi étant donc des avances.
« Je tenais à ce que nos éleveurs soient accompagnés de la façon la plus simple et la plus rapide possible. Ces consignes ont été mises en oeuvre pour assurer l'efficacité et la bonne lisibilité des dispositifs d'indemnisation », a commenté Annie Genevard, ministre démissionnaire de l'agriculture, citée dans le communiqué.
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