Depuis mon installation en 2002, je souscris une assurance remplacement, en cas de coup dur. Certaines années, j’avoue avoir douté des 400 € de cotisations et des 20 € d’adhésion au service de remplacement qu’elle me coûte. Quand on est jeune, on se dit que rien ne peut nous arriver. On est aussi plus enclin à penser assurance récolte, grêle ou pour le cheptel. Mi-janvier, j’ai touché du doigt cette réalité qu’un accident, ça n’arrive pas qu’aux autres. Je me suis fait bousculer par une vache contre une barrière. C’est l’épaule qui a pris et encore aujourd’hui, impossible de porter quoi que ce soit. Grâce à mon assurance, je fais appel, une semaine sur deux, au service de remplacement qui ne me coûte que 8,60 €/heure. Un voisin a aussi eu un accident de travail cet hiver, avant-bras cassé. Mais comme il n’a pas d’assurance remplacement, la personne qu’il emploie lui coûte 24 €/heure. Le premier outil sur une exploitation, c’est bel et bien l’exploitant. N’oublions donc pas de nous assurer. »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
FCO : le Grand Ouest en première ligne
Le biogaz liquéfié, une solution pour les unités de cogénération dans l’impasse
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’Iddri suggère de briser « l’ambivalence » des chambres d’agriculture en matière de transition agroécologique
L’agriculture biologique, marginalisée d’ici 2040 ?
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou