Le géant de la manutention vient d’envoyer ses premiers chariots et nacelles aux USA et au Canada grâce à la compagnie navale Neoline, dont le navire émet 80 % de CO₂ de moins qu’un bateau équivalent.
Des « télescos » en cargo, ce n’est pas nouveau, mais à voile, c’est moins banal ! Manitou Group expédie pour la première fois des machines, chariots télescopiques et nacelles élévatrices, au Canada et aux États-Unis grâce au Neoliner Origin. Ce cargo à voiles futuriste s’est élancé ce jeudi 16 octobre pour sa traversée transatlantique inaugurale, qui relie Montoir-de-Bretagne (Saint-Nazaire) en Loire-Atlantique jusqu’au port de Baltimore aux USA.
Manitou Group s’était engagé dès 2019 auprès de Neoline, une compagnie maritime d’avant-garde installée à Nantes, à deux pas des usines d’Ancenis du spécialiste de la manutention.
La traversée doit durer 13 jours, avec une escale à Saint-Pierre-et-Miquelon. Au total, les délais d’expédition sont comparables à ceux d’un cargo classique grâce au temps de pré-acheminement réduit des machines depuis les usines françaises du groupe réparties dans le Grand Ouest vers le port de Montoir-de-Bretagne.
Le fret maritime représente un tiers du fret global du constructeur. « Avec 82 % de notre chiffre d’affaires réalisé à l’export, le Neoliner Origin constitue une très bonne alternative aux cargos classiques », se félicite Michel Denis, le directeur général de Manitou Group, qui évoque une « nouvelle ère du transport commercial maritime ». Le constructeur entend utiliser d’autres solutions moins émissives comme le transport ferroviaire aux Etats-Unis et en Europe.
D’une longueur de 136 m, le Neoliner Origin est équipé de 3 000 m² de voiles et permet de réduire les émissions de CO₂ de plus de 80 % par rapport à un cargo classique de même capacité.
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