Vue du ciel, la dalle de béton de la ferme de 1.000 vaches en court de démontage. (©Novissen) « Cette nuit, des paysans de la Confédération paysanne se sont introduits sur le site de la ferme dite des 1.000 vaches pour stopper le chantier, au moins temporairement », a indiqué la Confédération paysanne dans un communiqué. « Et nous ne nous arrêtons pas là. En ce moment, les paysans de la Conf' occupent le siège social de l'entreprise de Michel Ramery à Erquinghem-Lys, pour dire non, et le dire fort », ajoute-t-elle. « Puisque l'Etat ne prend pas ses responsabilités, nous avons stoppé le chantier. La Confédération paysanne est déterminée à ce que ce projet ne voit pas le jour », a déclaré son porte-parole national, Laurent Pinatel, sur France Bleu Picardie.
Le responsable de l'exploitation, Michel Welter, a déclaré à l'AFP que l'entreprise allait « porter plainte ». « C'est du terrorisme pur et dur », a-t-il affirmé, estimant que les dégâts pourraient s'élever à « plusieurs milliers d'euros ». « Ils sont allés détruire des travaux de construction ». Des pneus d'engins de chantier ont été dégonflés, des capots relevés, des trappes à carburant ouvertes, a indiqué la gendarmerie de la Somme, qui disposait encore de peu d'éléments sur les actes de vandalisme.
A cheval sur deux communes de la périphérie d'Abbeville, Buigny-Saint-Maclou et Drucat-Le Plessiel, le projet de ferme laitière est financé pour plus de 11 millions d'euros par Michel Ramery, fondateur d'une entreprise de BTP. Un arrêté préfectoral a limité à 500 le nombre de vaches laitières tant que la surface d'épandage des boues résiduelles ne serait pas suffisante. Mais les opposants estiment que les dimensions de la ferme, et du méthaniseur qui y est associé, n'ont pas été changées et qu'il s'agira à terme d'une ferme de 1.000 vaches (1.750 bovins au total avec les veaux).
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