L'ensemble de la filière bovine, producteurs, industriels et distributeurs, était réuni mercredi soir au ministère de l'Agriculture pour un point d'étape, un mois après qu'un accord sur la revalorisation du prix de la viande bovine a été signé, et alors que le gouvernement a lancé un plan d'urgence pour l'élevage.
Interrogé, Jean-Pierre Fleury a prévenu mercredi que les éleveurs « règleraient leur cas en direct » à ceux qui ne respecteraient pas l'accord, montrant la détermination des agriculteurs à obtenir des hausses de prix durables et pas seulement les aides du plan d'urgence.
La filière a pris connaissance mardi du rapport du médiateur des prix agricoles chargé de savoir qui jouait, ou pas, le jeu de la revalorisation des prix. Mais le rapport ne citait toutefois pas de noms, les entreprises étant codées par une lettre. « Il nous a été confirmé une fois de plus l'engagement de la grande distribution. Il y a des enseignes aujourd'hui qui ont déjà mis sur la table financièrement l'équivalent de 6 semaines de l'accord, alors qu'on en est à la quatrième », a-t-il raconté. Mais, selon Jean-Pierre Fleury, « il y a des ambiguïtés qui restent aujourd'hui avec les entreprises d'abattage qui prétextent, peut-être avec raison, que la totalité de l'animal ne va pas sur la grande distribution mais qu'il y a aussi le sujet de la restauration collective qui concerne d'autres pièces de l'animal et le sujet des pièces destinées à l'export ». « On comprend bien la confidentialité du rapport du médiateur mais nous on sait très bien qui ne respecte pas la règle », explique Jean-Pierre Fleury qui assure que les éleveurs étaient prêts à dire à la grande distribution « si vous avez un doute sur ceux qui ne remontent pas les hausses aux producteurs, nous on vous le dira, et vous n'aurez qu'à les déréférencer ». « Il y a deux façons de faire, soit ces entreprises-là sont déréférencées et seront obligées de se remettre de la ligne de l'accord soit on règlera leur cas en direct avec les éleveurs », a-t-il prévenu.
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