« Sur la question des volumes importés (...) la France ne pourrait avoir aucune maîtrise », affirme la Fédération nationale bovine (FNB) dans un communiqué, à quelques heures du vote de l'Assemblée française mardi. Dans le viseur de la FNB : le comité mixte du Ceta, « composé de représentants des deux parties et coprésidé par le ministre du Commerce international du Canada et le commissaire européen chargé du Commerce ». La Commission européenne et le Canada pourront, à travers ce comité mixte, « décider d'augmenter les volumes des contingents négociés, parmi lesquels celui de viande bovine, sans consultation des États membres via leur Parlement national et sans aucune limitation de volume ».
La FNB dénonce le « véritable chèque en blanc » que le gouvernement demande « aux députés de signer, en acceptant de ratifier ce traité ». Des arguments réfutés par des sources de la Commission européenne interrogées par l'AFP. « Il n'y a ni demande, ni discussion, ni intention de revoir les contingents tarifaires » du Ceta, ont indiqué mardi à l'AFP des sources à la Commission. « En tout état de cause, une modification des dispositions d'accès au marché, telle que la modification d'un quota pour un produit donné, ne peut être réalisée que dans le respect des procédures internes applicables de l'UE, qui impliquent nécessairement l'autorisation des États membres », affirment ces sources. L'accord prévoit actuellement l'importation de 65 000 tonnes de bœuf canadien.
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