La FDSEA, les Jeunes Agriculteurs des Landes (JA40), le Modef des Landes et du Gers (exploitants familiaux), la Confédération paysanne (Landes et Pyrénées-Atlantiques) et la Coordination rurale étaient présents avec des mots d'ordre différents. Pour la FDSEA et les JA40, il s'agit d'exiger le versement des indemnisations suite au vide sanitaire lié à la grippe aviaire. En attendant des précisions sur le « deuxième régime d'aide » annoncé dans la matinée par le nouveau ministre de l'agriculture, Stéphane Travert, François Lesparre, président de la FDSEA40, rappelle que « jusqu'ici les calendriers n'ont pas été respectés ». Il déplore également qu'« aucun versement ne soit encore prévu pour ceux qui n'ont pas encore pu reprendre la production » par manque de canetons disponibles après la fin du vide sanitaire.
Entre deux tracteurs, sur une avenue fermée à la circulation par la préfecture, une grande bâche noire des JA40 résume le sentiment général : « 6 mois de vide sanitaire, 6 mois de promesses, 0 revenu ». Les éleveurs veulent aussi y voir plus clair sur les conditions de reprise de la production et le confinement des canards pendant les périodes à risque (passage des oiseaux migrateurs, etc). Si le Modef et la Confédération paysanne veulent également une accélération des indemnisations, ils manifestent, en plus, contre le Cifog (Comité interprofessionnel du foie gras). Ils reprochent à l'organisation qui les représentent de « mener à l'industrialisation de la filière ». « Nos fermes ne sont pas des usines »,
« Crapule, Incompétent, Fossoyeur, Oligarque, Guignol », peut-on lire sur leurs affiches. Un collectif "Sauve qui poule", du Vaucluse, qui regroupe des producteurs fermiers et des consommateurs des Amap et circuits courts, est venu en soutien, pour « ne pas se laisser plumer par l'agro-business ». Au milieu des manifestants, avant de rejoindre l'AG du Cifog, le tout nouveau député PS des Landes Boris Vallaud a indiqué à l'AFP, avoir écrit au ministre de l'agriculture dès jeudi soir pour aider la filière « dans une situation très dure sur le plan financier et humain ». « C'est la crédibilité des pouvoirs publics qui est en jeu », a-t-il estimé
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