« Suite à l’annonce la semaine dernière d’un premier foyer de fièvre catarrhale ovine dans l’Allier, le ministère de l'Agriculture a établi une procédure d’urgence en ciblant la vaccination des animaux destinés à l’export, ce qui pourrait permettre de conserver une relative fluidité du marché », explique la Confédération paysanne dans un communiqué. Le syndicat se dit vigilant quant aux décisions qui seront prises à plus long terme.
« Lors de la dernière crise Fco, la réglementation et la vaccination ont causé autant ou plus de dégâts qu’elles n’ont apporté de solutions. L’obligation vaccinale serait donc une fausse piste et les éleveurs sur le terrain ne comprendraient pas que cette stratégie soit adoptée. »
« Il serait vain de mobiliser autant de moyens sur une maladie vectorielle et non contagieuse, sans conséquences sur la santé humaine. Elle est avant tout commerciale, utilisée comme outil protectionniste. La lutte contre la maladie est dès lors motivée par la recherche à tout prix d'un retour au statut de pays indemne. Pour la Confédération paysanne, le déclassement de la maladie et une gestion coordonnée de la politique sanitaire s’imposent donc au niveau européen. »
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