« La Confédération paysanne a adressé un courrier au ministre de l’agriculture lui demandant de ne pas renouveler l’extension de la cotisation interprofessionnelle au bénéfice d’Interbev. Et donc de la rendre facultative et non plus obligatoire », écrit le syndicat dans un communiqué.
« Dans un contexte d'aggravation continue de la crise que subissent les éleveurs et éleveuses allaitants, et alors que Bigard enregistre 100 M€ de bénéfices nets en 2017 ; que sa fédération Culture viande célèbre aujourd'hui son assemblée générale en grande pompe, les éleveurs et éleveuses bovins, dont les revenus ont baissé de 12 %, ne peuvent pas continuer à payer ces CVO dont ils ne voient jamais les bénéfices. »
La Confédération paysanne dénonce par ailleurs les « fastueux 40 ans d’Interbev » organisés en juin dernier et « l'inconséquence avec laquelle les dirigeants de l'interprofession gèrent ses moyens de fonctionnement ». Le syndicat s’interroge publiquement sur « l’intérêt économique général des très nombreuses campagnes de communication menées par l’interprofession ». « En 2018, Interbev a ainsi dépensé plus de 30 millions d’euros en communication, soit plus des 3/4 de son budget ».
« Ces moyens proviennent en grande partie des cotisations volontaires obligatoires (CVO) versées par les éleveurs et éleveuses, or l'interprofession se montre incapable d’utiliser cet argent pour résoudre la situation catastrophique des revenus en élevage. Interbev devrait plutôt accompagner les démarches de relocalisation d’abattage, aider les éleveurs à faire face à la sécheresse et s’atteler au sujet central du renouvellement des générations et de l’attractivité du métier : sans éleveur demain l’interprofession et la filière n’existeront plus. »
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