« Je suis très déçu sur la méthode, j'ai eu l'impression que les représentants des organisations de producteurs n'étaient pas en capacité de prendre des positions et qu'elles leur étaient dictées depuis Laval. On repart à zéro, il n'y a plus de médiation possible dans ce cadre-là », a déclaré le médiateur Francis Amand.
Le porte-parole de Lactalis Michel Nalet a dénoncé de son côté le rôle du syndicat agricole FNSEA qui a, selon lui, « poussé un certain nombre d'organisations de producteurs à ne pas prendre de décisions. Elle devra en assumer les conséquences ». Il n'a pas donné de détails, précisant uniquement que le groupe tiendrait une réunion vendredi pour en discuter.
M. Amand a précisé qu'il avait fait une « proposition de la dernière chance à 280 euros les mille litres » pour les cinq derniers mois de 2016 par rapport à un prix du lait actuel de 257, une offre qu'avait acceptée Lactalis.
« Mais les représentants des producteurs ont considéré que ce n'était pas suffisant », a-t-il ajouté.
Pour sa part, Sébastien Amand (qui n'est pas apparenté au médiateur, ndlr), vice-président de l'organisation de producteurs de lait de la Manche, a estimé qu'il y a « encore un espace de discussion possible dans les heures ou les jours qui suivent ».
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