 Les adhérents de la Fnpl attendent la venue de Stéphane Le Foll jeudi 21 mars. (© Terre-net Média) |
Les sujets de débat ne manquent pas pour les producteurs de lait. Près de 300 d’entre eux, adhérents de la Fnpl, sont réunis à Nantes jusqu’à jeudi midi. Au programme de cette assemblée générale : contractualisation, organisation des producteurs et surtout partage des marges entre acteurs de la filière.
Mais la conjoncture actuelle de la filière laitière, avec des marchés plutôt bien orientés mais des prix à la production qui n’ont toujours pas pris en compte l’envolée des coûts de production dans les exploitation, risque d’esquiver les thématiques de fond telles que l’organisation des producteurs. Car les représentants de la Fnpl, qui recevront Stéphane Le Foll en clôture de leur congrès, sont « déterminés à obtenir quelque chose sur le prix du lait » !
Outre la question – de plus en plus urgente – de la hausse des prix à la production, le ministre de l’Agriculture devra être habile pour donner des garanties aux éleveurs en matière environnementale. « Nous avons entendu votre raz-le-bol, a ainsi rassuré Marie-Thérèse Bonneau, la secrétaire générale du syndicat, aux adhérents. Nous voulons être jugés, non pas sur les moyens à mettre en œuvre, mais sur les résultats ».
Toujours sur cette problématique des prix, les critiques et la colère n’épargnent à peine les transformateurs. « On a l’impression que les transformateurs préfèrent voir les producteurs devant les grilles des laiteries plutôt qu’à la table des négociations », lance un producteur.
Avant le discours très attendu du ministre jeudi midi, le débat sur le partage des marges risque d’être animé.
« Nos vaches produisent en moyenne 16 200 kg de lait »
Les refus de dossiers de financement se multiplient dans les concessions agricoles
Viande bovine : + 8 % en rayon, contre + 34 % payés aux producteurs
Le drenchage, la solution pour réactiver le rumen
Le lait sur le marché Spot ne vaut presque plus rien
Les systèmes robot de traite redeviennent plus compétitifs que les salles de traite
« Certes tout n’est pas tout beau tout rose, mais il faut positiver ! »
« Bloquer les abattages, c’est risquer la dermatose bovine dans toute la France »
L’huile de palme est à manier avec précaution
Économie, travail, environnement : « S’installer en lait 100 % herbe, mon triplé gagnant »