Six nouveaux membres de la Confédération paysanne, de Jeunes agriculteurs et probablement de la CR pourront rejoindre le collège des producteurs de lait de l’interprofession laitière l’an prochain.
Avant même que la loi d’avenir ne soit votée et conformément à l’engagement pris par le Fnsea en 2012, le collège des producteurs du Cniel s’ouvrira aux syndicats qui ne sont actuellement pas représentés. L’interprofession laitière prévoit d’intégrer six nouveaux membres dont deux de Jeunes agriculteurs pour traiter les dossiers installation en production laitière en particulier et deux de la Confédération paysanne (il s’agit de Josian Palach et d’Yves Sauvaget), selon Thierry Roquefeuil, président de la Fédération nationale des producteurs laitiers (Fnpl).
La Fnpl a invité la Coordination rurale à rejoindre le collège des producteurs mais le syndicat réserve sa réponse au début de la prochaine campagne laitière, toujours selon Thierry Roquefeuil. Il en prend acte « mais après avril prochain, il sera trop tard », a-t-il prévenu.
A ce jour un courrier a été envoyé à Jeunes Agriculteurs et à la Confédération paysanne pour confirmer leur entrée dans l’interprofession au sein du collège des producteurs et un autre à la Coordination pour connaître la décision de ses leaders.
L'après quota et la contractualisation
L’ouverture du collège des producteurs ne modifiera pas le fonctionnement de l’interprofession. Les décisions resteront prises à l’unanimité par les trois collèges (producteurs, coopération et industriels). En revanche, les décisions seront prises à la majorité au sein du collège des producteurs.
Thierry Roquefeuil tient à ce que tous les syndicats travaillent ensemble sur des dossiers majeurs qui requièrent la mobilisation de tous les éleveurs. Il s’agira en particulier de se préparer à l’après quota en 2015 et de passer d’une contractualisation entre producteurs et entreprises à une contractualisation transversale au niveau des territoires et des bassins de production.
« L’an prochain, il faudra des relations commerciales sans l’intervention d’un médiateur ou d’un politique avec des prix en phase avec le marché », a expliqué le président de la Fnpl.
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