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Être en système laitier intensif avec des animaux qui ne pâturent pas et maîtriser son bilan carbone, c'est possible. C'est ce qu'explique Emmanuel Turban, éleveur des Côtes d'Armor, dans une vidéo sur Youtube. Grâce notamment à la méthanisation, le bilan carbone de son exploitation est passé de 90 g de C02 par litre de lait produit à 70 g.
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Emmanuel Turban est l'un des cinq associés du Gaec du Vieux Manoir, situé à Pommerit-le-Vicomte dans les Côtes d'Armor (22). Dans une vidéo, il explique être dans un « système laitier intensif » avec 200 vaches laitières qui ne pâturent pas.
Il y a plusieurs années, le Gaec a réalisé un bilan carbone : à l'époque, leur production émettait 90 g de C02 par litre de lait produit, un chiffre qui se situait en dessous de la moyenne. Aujourd'hui, il a encore diminué pour passer à 70 g de C02 par litre de lait produit.
Emmanuel explique : « Nous avons mis en place plusieurs choses pour réduire nos émissions de GES : nous cultivons en TCS, nous pratiquons les vêlages précoces en inséminant nos génisses entre 12 et 13 mois pour des vêlages à 21-22 mois et enfin, nous nous sommes lancés dans un projet de méthanisation il y a cinq ans, qui est maintenant opérationnel. » Et de conclure : « On peut être dans un système intensif tout en étant raisonnable en termes de CO2 rejeté par notre production »
En France, 8 000 fermes laitières sont déjà engagées dans la démarche « ferme laitière bas carbone » qui vise à promouvoir les pratiques agricoles et les leviers d’action pour réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre produits par l'élevage d’ici 2025. C’est notamment le cas de Jean-Marc Burette et de Ghislain de Viron.
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