Capitaine : « Pour info, Sodiaal acquiert en partie l'usine de Synutra à Carhaix et conserve 180 emplois sur 300. Le profil des 10 000 exploitations laitières qui subsisteront en France se dessine... »
Tintin : « Au contraire, ce n'est pas évident que la production laitière s'oriente vers des fermes de 1 000 vaches car il faut déjà réussir à obtenir les autorisations. Et forcément, les riverains seront contre. Ensuite, les industriels préfèrent avoir en face d'eux des paysans à enfumer plutôt que des financiers. Enfin, une telle concentration d'animaux donne du lait industriel alors que les consommateurs veulent du bio et du lait de pâturage. (...) »
Patrice Brachet : « Tintin, tu as à la fois raison et tort : moins il y a de points de collecte et moins cela coûte cher ! Quant au consommateur, il veut mais n'a pas pas les moyens de payer. (...) Moralité : tu fais de ton mieux et le plus sereinement possible car le consommateur ce qu'il veut, ce sont des aliments pas chers et de grande qualité, produits sans carbone et dès que ce même consommateur a un jour de libre, il traverse la France en émettant du carbone ! Pourtant, les autorités ont décidé qu'en 2030, les fermes devront toutes être engagées dans des démarches vertes et respectueuses de l'environnement sinon les aides Pac se réduiront comme peau de chagrin. »
Les consommateurs n'en veulent pas !
Steph72 : « La grosse arnaque intellectuelle c'est de dire que ces gros élevages ont des coûts de production plus faibles. Comme pour les poules pondeuses, le consommateur veut des vaches qui sortent dehors. Donc le meilleur moyen pour qu'il consomme moins de produits laitiers, c'est de développer ce type d'élevage industriel. »
André : « Et qui alors fournira le lait pour fabriquer les 400 fromages produits dans notre pays, appréciés partout dans le monde ? Si les énormes exploitations laitières se généralisent, la qualité des produits sera remise en cause ! Et je ne parle pas des problèmes sanitaires, ni du transport du lait et des aliments pour les animaux qui polluent. (...) Par ailleurs, on le voit bien aujourd'hui : moins il y a de laiteries, coopératives inclues, plus le prix du lait est bas. »
Plus d'agriculteur, ni d'homme du tout
Tintin : « Si l'on va vers des exploitations de 1 000 vaches, ce sera sans les agriculteurs ! Je m'explique : il faudra tellement de capitaux pour s'installer, qu'il n'y aura plus que des investisseurs pour reprendre ces fermes, et des managers et salariés pour y travailler. D'autant que les jeunes ne veulent plus s'installer en lait. »
Samu44 : « Je suis éleveur et je pense qu'il faut repenser la Pac afin de maintenir le nombre et la diversité des exploitations agricoles. Les fermes hors-sol ne bénéficient plus du principal avantage des élevages laitiers français : l'autonomie. »
Jmb67 : « Article intéressant. La filière laitière est en perpétuelle évolution mais l'humain disparaît. Et je crains par la suite la disparition de la production de lait en France et l'arrivée massive de produits laitiers des Pays de l'Est (...). »
Titian : « Et de combien de conseillers et autres grands stratèges la ferme France a-t-elle besoin ? Ne sont-ils pas en surnombre, face à la diminution évidente du nombre d'éleveurs ? »
« Ouvrir les yeux de ceux qui espèrent tout avaler »
Jean : « Puisse cet article ouvrir les yeux de ceux qui rêvent de tout avaler et de voir disparaître leurs voisins. Dans les années passées, les journaux agricoles ont trop fait la promotion de l'agrandissement. Défendons les structures à taille humaine où l'exploitant n'est pas esclave du travail et de ses vaches ! »
Patrice Brachet : « Beau résumé, Jean !! Que tous les avides de terres, et surtout des biens d'autrui, dans le but de s'agrandir même si ça ne passe pas au niveau charge de travail, se reconnaissent et méditent sur leur comportement. (...) »
« À quand une ferme unique en France ? »
Lucie Morgand via Linkedin : « S'orienter vers peu de fermes de 1 000 vaches ou beaucoup d'une centaine n'est, à mon avis, pas un choix si facile ! Quel que soit le modèle, il ne peut être bon que s'il répond aux besoins personnels. Car je ne pense pas que nous puissions attendre de notre pays un accompagnement digne du travail et de l'engagement des agriculteurs. Je reste persuadée que certaines régions ont des terroirs et des AOP qu’il faut surtout maintenir. Ce sont nos origines, elles font la beauté et la force des produits français. (...) »
Débutant : « 50, 100, 1 000 ou 2 000 vaches par troupeau... à quand une ferme unique en France sous prétexte qu'il faut toujours plus de rentabilité ? Côté énergies fossiles, ce sera catastrophique avec tous les allers-retours pour l'approvisionner en aliment et épandre les déjections. Soyons un peu de sérieux ! Au nom de l'occupation du territoire, dont certaines parties ne sont accessibles que par les bovins. Le progrès est apparemment de détruire ce qui a été fait avant. »
Moty : « Cet article nous permet d'ouvrir les yeux mais un cheptel de 1 000 VL s'appelle une usine à lait, pas une ferme ! Je ne suis pas certain que plus de béton, de maïs et de soja soit l'avenir ! En Bretagne, la chambre d'agriculture avait prédit la généralisation des gros troupeaux pour 2020-2025. Mais les difficultés financières augmentent avec l'agrandissement des élevages. Alors que les petits éleveurs, avec 25 VL, résistent bien et ont de meilleures conditions de vie. »
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026